Comment régler le sommeil des enfants ?
Des rythmes de vie stables donnent les bases d’un bon sommeil. L’enfant vit selon les rythmes circadiens et se développe tout au long de son enfance selon un programme-temps à quelque chose près identique pour tous. Pourtant, tous les enfants ne se couchent pas forcément à la même heure, tout dépend de leur personnalité et du rythme de vie familial. Les bons dormeurs ont besoin de se coucher tôt pour se réveiller en forme, les autres peuvent retarder un peu l’heure du marchand de sable.
Il manifeste sa fatigue par une activité débordante et souvent désordonnée. Pour certains, c’est le moment propice aux bêtises, aux caprices et aux manifestations agressives. En fait, cet enfant lutte contre le sommeil, son cerveau est emballé et ne réussit pas à s’apaiser. Ce comportement se rencontre notamment chez les enfants qui ont mal ou peu dormi la nuit précédente. Ils souffrent d’un manque de sommeil paradoxal, la sieste en étant dépourvue. Ce sommeil est particulièrement utile dans la gestion des émotions.
Calmer l’enfant avec un peu d’exercice physique
Certains spécialistes du sommeil pensent encore que le cerveau serait sous l’influence d’une trop grande quantité d’hormones hypnogènes non utilisées. Il semble qu’une activité sportive telle que de la natation ou un peu de relaxation dans l’après-midi permettrait à ces enfants de retrouver quelque calme le soir. À condition que les parents veillent à ce qu’ils jouent tranquillement avant d’aller se coucher.
Prendre le temps de le rassurer
Le temps de la toilette doit être considéré comme un moment d’intimité et de rapprochement du parent et de l’enfant. Le parent qui effectue cette tâche devra lui faire comprendre son amour et qu’il est là pour lui. Lors de vacances ou de changement de lieu de sommeil (garderie, chambre de mamie…) le rituel devra être conservé. Pour se faire la toilette sera assurée par le sac à langer… Car il contiendra tous les produits nécessaires au confort de bébé.
Surveiller le sommeil de l’enfant
Pour que le sommeil de l’enfant soit le moins possible perturbé, il est bon qu’une surveillance de ses périodes de réveil soit mise en place. L’utilisation d’un baby-phone donne la possibilité aux parents d’intervenir en cas de cauchemars, de douleurs, d’environnements trop chauds ou trop froids…
Un enfant couché deux heures plus tard ne se réveillera pas deux heures plus tard. Il ouvrira les yeux à son heure habituelle, abandonnant un ou deux cycles de sommeil. Mais s’il ne les rattrape pas au moment de la sieste, la journée sera fatigante pour lui et éprouvante pour ses parents.
Le sommeil est un acte qui doit être respecté
Physiologiquement, c’est l’heure du réveil qui est la plus importante à respecter car elle a une grande influence sur l’organisation et la régularité des rythmes circadiens. En effet, lorsque la nuit de l’enfant est volontairement écourtée, c’est le sommeil paradoxal qui est diminué puisque celui-ci s’installe toujours dans la deuxième partie de la nuit. Car ce sommeil spécifique, caractérisé par une grande activité électrique du cerveau, semble sous-tendre une importante activité psychologique.
La privation de sommeil paradoxal entraîne une mauvaise récupération psychique. Les stress accumulés au cours de la journée ne sont pas assez métabolisés par le rêve. Car l’activité onirique du matin permet une meilleure mémorisation à long terme en état de veille. Elle favorise donc tous les apprentissages.