Les trois principaux coups en Boxe Thaïe
La boxe thaïe moderne utilise les techniques de bras de la boxe traditionnelle, et donc trois coups fondamentaux : le direct, le crochet, l’uppercut. Avec toutes leurs variantes, ces trois coups peuvent différencier la technique en fonction de besoins spécifiques.
Les trois principaux coups en Boxe Thaïe
Pour exécuter tous ces coups, le sac de frappe est toujours l’accessoire idéal pour affiner et perfectionner les coups que nous développons à la suite.
Le direct
C’est le coup le plus efficace, car il atteint la cible suivant la trajectoire la plus rapide. L’athlète inexpérimenté a généralement l’habitude de « gesticuler », en préférant des coups larges qui décrivent des trajectoires circulaires. Un usage avisé des directs peut s’avérer utile, aussi bien en attaque qu’en défense. Un coup d’exécution rapide permet de couvrir la distance qui sépare de l’adversaire, en opposant un barrage efficace à son assaut. Le direct se réalise indifféremment avec le bras droit ou le bras gauche, ce dernier exerçant une plus grande action de diversion. Le célèbre jab de Mohhamed Ali avait justement pour fonction de distraire l’adversaire, en le « piquant » de coups pas forcément très puissants, qui l’empêchaient de mettre en œuvre un programme offensif ininterrompu. Le direct du gauche revêt davantage de puissance et sert surtout à stopper la « charge » d’un adversaire trop entreprenant. Le direct du droit a essentiellement un effet destructeur. La rotation de l’épaule, des hanches et des jambes permet de toucher la cible à l’aide d’une technique puissante et souvent décisive quand elle est appliquée sur le côté du menton, où elle provoque une commotion de la boîte crânienne et du cerveau. Il s’agit bien entendu d’une technique plus lente, qui a l’inconvénient d’exposer celui qui l’adopte à une action en remise. Il faut donc l’exécuter avec fermeté et en choisissant parfaitement son moment.
Le crochet
C’est le coup que les athlètes les moins expérimentés utilisent le plus. En réalité, exécuter un crochet correct s’avère plus difficile qu’on pourrait le penser. La plupart des athlètes se contentent de frapper selon des trajectoires circulaires pour conférer de la puissance un coup qui, au contraire, requiert une technique précise, avec un bon contrôle du membre et de la trajectoire. Ramon Dekker est un grand spécialiste des crochets qu’il délivre en s’aidant des jambes et des hanches, outre l’épaule et le bras, en obtenant parfois des résultats dévastateurs. La mâchoire, les côtés de la tête et les flancs constituent les cibles privilégiées de ces techniques.
L’uppercut
Les boxeurs ont rarement recours à cette technique, car elle figure parmi les plus difficiles à réaliser. L’uppercut revêt une grande puissance grâce à la poussée des jambes, à la rotation du bassin et à l’élan de l’épaule. L’erreur la plus courante consiste à armer exagérément le coup, ce qui conduit à écarter trop le bras du corps. L’uppercut est lui aussi un coup court, qui suppose une position ramassée et compacte pour pouvoir produire l’effet maximum.
Le swing, un autre coup en Boxe Thaïe
De nombreuses écoles enseignent également un coup circulaire, le swing justement, dont la surface de frappe se concentre dans la zone intérieure adjacente à la première jointure. Considéré comme un crochet bâtard, on le confond beaucoup trop souvent avec les « beignes » que les débutants s’échangent sans posséder vraiment la maitrise de leur mouvement. Utilisée avec parcimonie, cette technique peut s’avérer extrêmement efficace, mais nous sommes persuadés qu’un bon cours de boxe doit s’organiser principalement autour des trois coups fondamentaux de la boxe anglaise.